Jean S... / Écuyer de Baradas / Louis XIII / Cardinal de Richelieu

Publié le par Fab

Et m...! va falloir que je change le temps de tous mes verbes de ce billet qui traïnait dans mes "brouillons" depuis 3 semaines. Cela dit, passer du présent au passé composé, je devrais y arriver .
J'aurais pu classer en catégorie "Belles lignes " mais "Histoire" semble mieux convenir après relecture.
Je n'ai pas mis volontairement les noms contemporains.
Pas envie de "modérer" les éventuels commentaires haineux des blaireaux qui tomberont sur ce billet au hasard d'un clic sur Google.


Ces jours-ci, la polémique qui a régnée sur la nomination candidature de Prince Jean à la tête d'un bon gros fromage comme seule, notre République, bonne fille, sait si bien les faire (115 millions d'euros de budget annuel à gérer, pas mal à 23 berges, non ?) nous a permis d'avoir droit aux couplets habituels sur la vertu en politique, l'exhumation du mot népotisme et l'appel aux figures emblématiques de notre Histoire.
Venant de la part de ... (là, vous remplissez selon votre goût), le rire est de mise.

Nous nous proclamons le plus de ce que nous avons le moins, n'est-ce-pas ?



Farce qui a d'ailleurs viré au tragi-comique lors de notre messe cathodique du 20h00 -in nomine Pujadas, Roselmacus et Shoenbergus Amen ! - et qui me rappelle un trait fielleux de Clémenceau, un maître en la matière.
Apprenant le suicide tragico-romantique du Général Boulanger au pied de la tombe de feue sa maîtresse, il eut ce mot définitif : "
Il est mort comme il a vécu : en sous-lieutenant..."

Et donc?
Ben comme d'hab'.
À la télé, tu te farcis par habitude le 20h00 alors que, seule, la météo t'intéresse réellement.
Ici, tu lis jusqu'à la fin du billet (garanti sans pub, lui) si tu veux comprendre. 


( )
J'ignore comment fonctionne votre mémoire.
Mystérieux et fascinant, songez-y... 1,5 kg de substance blanchâtre qui est à ce jour la chose la plus puissante de l'Univers connu. 
Je me suis pas mal documenté sur le sujet, mais malgré les doctes explications médico-physiologiques que j'ai pu obtenir après lectures et interrogations de spécialistes, c'est le "déclencheur" qui m'intriguera toujours, ça fontionne "en tiroir".

C'est la précédente polémique, pas encore éteinte celle-là, sur les goûts discutables du locataire de la rue de Valois, qui m'a fait reboucler sur l'époque puis en deuxième niveau à la citation qui va clore ce billet, en rapport, elle, avec le présent sujet.

Cela dit, en passant, faire 8 000 km pour se taper des Thaïs de 40 berges, pour ceux qui connaissent Patpong...
Trop drôle, c'est comme aller à Dijon avec son pot de moutarde dans la valise.


Fin de cette longue ()

 Louis XIII le Juste - Bio TGV

Franchement, à titre perso, Louis XIII n'est pas "mon" Louis préféré.
À choisir, le 11ème et le 15ème de la liste emporteraient mes faveurs.


Louis arrive sur le trône (royal, le trône, on ricane pas au fond) à tout juste 9 ans.
Comme quoi, dans le temps on savait faire mieux qu'aujourd'hui.

Papa, H4, comme le fameux lycée parisien, s'étant pris une lame en plein coeur dans la rue - l'insécurité, déjà ! - maman, Marie de Médicis, va donc assurer une longue régence.

Mère que l'on pourrait qualifier aujourd'hui d'abusive et comparer à Agrippine et qu'il ne pourra virer qu'à l'âge de 29 ans -abusive j'ai dit- et encore que grâce et avec l'aide de Richelieu.

Une sexualité ambigüe, il n'aura son premier fils qu'à 36 ans, lui fera toujours avoir un "favori" à ses côtés.
Favoris avec un s, la liste est longue (au moins neuf répertoriés), qui auront une influence notable sur le roi et que Richelieu s'attachera toujours à combattre.

Le dernier et plus fameux fut Cinq Mars, qui finira décapité en 1642 à l'âge de 22 ans pour complot et haute trahison.

Pour les vicieux, cherchez pas, je vous le livre, Louis XIII en avait... 41, soit quelqu'un de "vieux" au regard de l'époque, il mourut d'ailleurs l'année suivante.

De la maladie de Crohn suppose-t-on, c'est plus poli que dire colique, chiasse ou diarrhée.
On parle d'un roi tout de même.

Pour le reste : Guerre de trente ans, les Habsbourgs, les Protestants, Concini, Athos, Portos et Aramis, là vous bosserez tout seuls.


Les mémoires de Richelieu

Me demandez ni où, ni quand, mais un jour, j'avais lu quelque lignes des mémoires du Cardinal.

C'est la métaphore qui m'avait marqué, car ayant vécu jeune en pleine cambrousse, j'ai vu ce phénomène.
Patience, ça arrive.

Comme je le disais, c'est une fois le parallèle Fredo - Louis XIII réalisé, que comme par magie, les mémoires du rusé Armand me sont revenues en mémoire.

Magie de l'internet dont je ne pourrais jamais me lasser : 3-4 mots clef o avec le bon opérateur et 5 mn de vérif' plus tard, le truc est livré sur ton écran.










L'ouvrage complet scanné est ici : http://books.google.fr/books?id=5asFAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false

Le contexte : Richelieu évoque et la faiblesse du roi face aux prétentions de ses favoris et l'outrecuidance /arrogance des ces derniers.

Apparemment l'un des plus détestés du cardinal fut Baradas, qu'on en juge :

"C'est une chose étrange que ce jeune homme de nul mérite, venu en une nuit comme un potiron, non élu, mais, par une bonne fortune, reçue du Roi en l'honneur de sa bonne grâce, était si méconnaissant de soi-même qu'il pensait être mieux aimé du Roi que le cardinal."

Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu Mémoires Livre XVII 1626.

La morale de tout ceci ?
Ben je serai tenté de dire que "rien" de neuf sous le soleil...

Publié dans Histoire

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